Et le développement durable ?

Là encore, les radioamateurs sont en avance sur leur temps : beaucoup ne se contentent pas de sortir leur carte bancaire pour s’offrir le dernier cri de la technologie (et jeter le matériel obsolète) car ils construisent leur matériel et, de ce fait, sont parfaitement capables de le réparer en utilisant des composants recyclés, de le modifier pour le rendre plus efficace ou de l’adapter à un nouveau type de trafic. En trafic QRP, la puissance utilisée pour faire un contact doit être la plus faible possible (5 watts et moins). Lors du trafic en « Field Day », la station doit être autonome au niveau de l’alimentation électrique (utilisation de batteries, panneaux solaires, éoliennes, …)

Comment devient-on radioamateur ?

L’écoute des stations radioamateurs est libre mais, pour pouvoir émettre, un radioamateur doit avoir des connaissances techniques et réglementaires suffisantes sanctionnées par un examen, le certificat d’opérateur, qui permet d’obtenir un indicatif d’appel. En France, tous les indicatifs commencent par la lettre F. L’opérateur est caractérisé par un chiffre et trois lettres (actuellement, ne sont délivrés que des indicatifs sous la forme F4Hxx).

L’indicatif d’appel est la seconde identité d’un radioamateur.

L’examen est-il aussi difficile qu’on le dit ?

Des Radio-Clubs proposent des cours en vue de passer les épreuves de Réglementation  et de Technique.

Si la partie Réglementation ne pose pas trop de problème (c’est du « par cœur »), la partie Technique est plus difficile pour ceux qui n’ont aucune connaissance. Mais, avec de la persévérance et de la motivation, on y arrive…