Reportage photos au ZooParc de Beauval : à voir sous forme de diaporama ou photo à regarder individuellement (dans ce cas cliquer sur la photo pour agrandir). Lien de chaque album :

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Présentation du ZooParc de Beauval

Le ZooParc de Beauval, plus couramment appelé le zoo de Beauval ou, plus simplement, Beauval, est un parc zoologique français situé à Saint-Aignan dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Il présente environ 3 000 animaux sur 35 hectares, ce qui constitue l'une des plus importantes collections animalières de France et d'Europe. Créé en 1980 par Françoise Delord, il est actuellement dirigé par son fils, Rodolphe Delord, et géré par sa famille, qui possède la majeure partie du capital.

Beauval fut souvent le premier Parc Zoologique à présenter certains animaux en France, ce qui a contribué à sa notoriété et à son développement. Il a notamment été le premier à présenter des fauves leuciques, tigres blancs et lions blancs, dans les années 1990. Aujourd'hui encore, plusieurs des espèces présentées sont rares en France, telles l'okapi et les kangourous arboricoles, voire uniques, telles le koala et le panda géant.

Quatre serres présentent oiseaux, grands singes, paresseux, reptiles, lamantins et animaux australasiens, tandis que trois plaines permettent de présenter des herbivores de la savane africaine (girafes, rhinocéros blancs, gnous, antilopes…), des éléphants d'Afrique et des herbivores asiatiques (rhinocéros indiens, tapirs de Malaisie, antilopes...). Les autres installations notables du parc sont la zone chinoise intitulée Sur les hauteurs de Chine, le marais africain intitulé La Réserve des Hippos, ainsi que les deux espaces dédiés aux spectacles : le bassin des otaries présentant L'Odyssée des lions de mer et le théâtre en plein air du spectacle d'oiseaux en vol libre intitulé Les Maîtres des airs.

Membre permanent de l'Association européenne des zoos et aquariums (EAZA), il s'engage dans la conservation ex situ en participant à des programmes européens pour les espèces menacées (EEP), dont il en coordonne trois. Il soutient également des associations de conservation in situ œuvrant sur le terrain à travers son association dédiée, Beauval Nature, et a déjà réintroduit plusieurs animaux en Afrique. Il est également membre de l'Association mondiale des zoos et aquariums (WAZA).

Histoire

Années 1970 et 1980

Au début des années 1970, Françoise Lajunias dite Delord (née le 30 janvier 1940), ancienne étudiante au conservatoire d'art dramatique de Paris et présentatrice des spectacles du music-hall Bobino, reçoit en cadeau — au Salon de l'Enfance, avec un abonnement à un journal pour enfants — un couple de capucins bec-d'argent, une espèce de passereaux d'Afrique. Peu après, ayant fait l'acquisition pour eux d'une cage à oiseaux quai de la Mégisserie où elle a un déclic, elle y retourne pour s'y procurer deux diamants mandarins gris, puis deux mandarins blancs. Sa collection d'oiseaux grandit jusqu'à atteindre quatre cents individus.

En 1980, devant l'impossibilité de tous les loger à Paris, elle déménage avec son mari, le prestidigitateur Jacques Delord, et leurs deux enfants, Delphine et Rodolphe, à Saint-Aignan-sur-Cher, où elle ouvre un parc ornithologique au lieu-dit Beauval. Quelque 1 500 puis 2 000 oiseaux sont présents dans les volières de Beauval. Cette première année, ce sont 17 000 visiteurs qui en foulent le sol. De 1981 à 1988 le parc accueille entre 30 et 40 000 visiteurs.

En 1989, Beauval devient un parc zoologique en accueillant ses premiers mammifères, des fauves et des primates. Cette année-là, 76.000 entrées sont enregistrées.

Années 1990

Un des tigres blancs du zoo.

En 1991, Beauval présente ses premiers tigres blancs, Gorby et Raïssa, achetés 100 000 dollars à Robert Baudy, propriétaire du Rare Feline Breeding Center, un élevage de fauves basé à Center Hill, en Floride, aux États-Unis. Ils sont supposément de la sous-espèce des tigres de Sibérie, avec un peu d'hybridation, probablement de la sous-espèce des tigres du Bengale. Bien qu'ils ne soient pas les premiers à être présentés en Europe, lors de leur arrivée à Beauval, ils sont uniques en France, et cette particularité va faire connaître le zoo et attirer de nombreux visiteurs. Cette année-là, le nombre d'entrées passe ainsi de 70 000 à 150 000.

En 1992, la serre tropicale des grands singes est créée. À l’intérieur, orangs-outans de Bornéo et chimpanzés disposent de deux îles de 2 000 m2. Françoise Delord fait cette année-là l'acquisition d'une femelle chimpanzé provenant d'un cirque, pour 10 000 francs.

En 1993, un vivarium est ouvert. Il est situé dans la serre tropicale des grands singes et accueille une centaine de serpents, des caïmans et des alligators.

En 1994, une serre des oiseaux est construite pour accueillir 600 oiseaux exotiques.

En 1995, une piscine à otaries est construite, un spectacle qui combine rapaces en vol libre et otaries y est présenté.

En 1996, une nurserie, destinée à l'élevage des jeunes, est créée. Le zoo accueille aussi de nouveaux animaux : loutres asiatiques, pandas roux et ratons laveurs.

En 1997, une serre tropicale est créée, accueillant des gorilles et des lamantins des Caraïbes. Un bassin de 40 mètres de long et de 10 mètres de large contenant 1 million de litres d'eau, y est essentiellement consacré aux lamantins.

En 1998, deux nouvelles structures accueillent des hyènes et des lycaons.

En 1999, une plaine africaine est créée sur 3 hectares avec 80 animaux de plusieurs espèces : springboks, hippotragues noirs, gnous bleus, zèbres de Grévy, girafes, autruches, marabouts et ouettes d'Égypte. L'une des girafes, le mâle Joseph, est importé du zoo de Marwell en Angleterre, tandis que les cobes de Lechwe proviennent de République tchèque.

Makwalo et Makalali, couple de lions blancs arrivé en 1999.

Cette année-là, la famille Delord achète deux lions blancs, Makalali et Makwalo, originaires d'un élevage du Timbavati, en Afrique du Sud, mais le nom de l'élevage et le prix resteront secrets. Comme l'achat des tigres blancs en 1991, cette acquisition n'a pas d'intérêt zoologique mais confère un avantage commercial au zoo, car bien qu'ils ne soient pas les premiers en Europe, ils sont uniques en France.

Années 2000

En 2000, trois rhinocéros blancs rejoignent la plaine africaine. En 2001, une nouvelle nurserie est créée pour l’élevage à la main des bébés. En 2002, la serre australienne est créée, accueillant un couple de koalas, des kangourous arboricoles et un aquarium marin. La mini-ferme déménage et s’agrandit.

En 2003, le zoo s'agrandit de cinq hectares pour accueillir un groupe de cinq éléphants d’Afrique. Il s'agit d'une des plus grandes installations de France consacrée à cette espèce d'éléphant. Ils profitent de deux hectares de parc sableux, de trois hectares herbeux, d'un bassin de quatre mètres de profondeur qui les immergent totalement et d'un bâtiment de plus de 1 500 m2.

En 2004, le vivarium est rénové sur une surface de 400 m2, qui sont occupés par plus de 250 reptiles : serpents, tortues, crocodiles, iguanes, etc. Le parc reçoit une tigresse blanche de trois ans, Chili, en provenance du Parken Zoo d'Eskilstuna, en Suède. En 2005, des okapis arrivent dans le parc, c'est alors une espèce unique en France depuis la fermeture du zoo de Vincennes. Le parc reçoit aussi un tigre blanc mâle de deux ans, Sherkan, né au Touroparc Zoo. Avec Chili, il forme le deuxième couple reproducteur de tigres blancs de Beauval, remplaçant ainsi Gorby et Raïssa, alors en fin de vie.

En 2006, le zoo accueille de nouveaux animaux : ânes sauvages d'Afrique, langurs de Java, panthères longibandes, le lagon aux piranhas dans la serre des lamantins et un couple de varan malais.

Le bassin des manchots construit en 2007.

En 2007, un bassin pour les manchots de Humboldt est créé, d'une taille de 600 m3, avec une plage arborée de 400 m2. La plaine sud-américaine est également créée avec tapirs terrestres, capybaras et maras.

En 2008, une première structure hôtelière est créée. C'est un hôtel 3 étoiles, Les Jardins de Beauval, à environ 1 km de l'entrée du zoo. Des fourmiliers géants et tigres de Sumatra sont installés dans le parc et un nouvel aquarium est construit, le récif corallien. En 2009, une femelle koala nommée Alkoomie et un mâle rhinocéros blanc nommé Kanty naissent.

Années 2010

Cette décennie est fortement marquée par la thématique chinoise, après la création d'une zone dédiée à la faune de ce pays, l'arrivée des pandas géants et l'inauguration d'une troisième structure hôtelière d'inspiration chinoise.

En 2010, la plaine asiatique est agrandie de 2,5 hectares. Elle accueille notamment des tapirs de Malaisie, des rhinocéros indiens, des muntjacs, des grues à cou blanc, des cerfs axis, des antilopes cervicapres, des nilgauts et des chats pêcheurs. Deux koalas naissent dans le parc.

En 2011, une nouvelle zone de près de 3 hectares nommée « Sur les hauteurs de Chine » ouvre, avec takins, panthères des neiges, pandas roux, langurs d'Hanuman et aigles de mer de Steller. En février, une femelle rhinocéros indien arrive dans le parc. En mars, c'est un couple de tigres de Sumatra, les premiers tigres du zoo à ne pas être des tigres blancs, et une femelle lamantin qui y font leur arrivée. Un rhinocéros blanc et un sixième gorille naissent.

En 2012, après six ans de négociation, Yuan Zi et Huan Huan, un couple de pandas géants, arrivent dans le parc en provenance du Centre de recherche sur le Panda géant de Chengdu, en Chine, après un accord signé le 3 décembre 2011. Ils sont installés dans la zone chinoise inaugurée l'année précédente. Ils sont les quatrième et cinquième pandas géants accueillis en France. Huan Huan devient par la même occasion la première femelle panda géant accueillie en France. En juillet, un éléphant d'Afrique naît par insémination artificielle, une première en France, grâce à la semence d'un mâle sauvage d'Afrique du Sud.

En 2013, la serre des oiseaux est rénovée pour la réouverture du parc. Pour l'occasion, elle présente de nouveaux pensionnaires parmi lesquels des paresseux et des chevrotains malais, les deux espèces de tatous présentes sur le parc depuis 2012 y sont déplacées. De plus, dromadaires et watusis sont déplacés dans un nouvel enclos au sud du parc afin de construire à leur place une nouvelle île de gorilles des plaines de l'ouest uniquement composée de mâles, dans le but d’accueillir Yangu, déjà présent dans le parc depuis plus de dix ans, et deux autres individus, Kumi et Banjoko, provenant d'Allemagne et du Royaume-Uni. En juin, un okapi naît, c'est le premier depuis 25 ans en France.

En 2014, le zoo s'agrandit de trois hectares. Un espace d'envergure, où sont érigés un restaurant à vision panoramique et un amphithéâtre de 3 000 places, pour la présentation d'un spectacle d'oiseaux : Les Maîtres des Airs. Cette année-là, le zoo de Beauval devient le premier site touristique de Loir-et-Cher et le zoo généraliste privé le plus visité de France avec 900,000 visiteurs. Le parc inaugure également sa deuxième structure hôtelière, une résidence nommée Les Hameaux de Beauval, dans le centre-ville de Saint-Aignan.

En 2015, la piscine à otaries est réaménagée pour la présentation d'un spectacle inédit : L'Odyssée des Lions de Mer. Le zoo ouvre également une troisième structure hôtelière, d'inspiration chinoise, elle est nommée Les Pagodes de Beauval et prend place à côté de l'autre hôtel 3 étoiles ouvert en 2008 par le parc. Un groupe de bongos est installé au pied du restaurant Kilimandjaro. Dans la nuit du 9 au 10 mai, le zoo est victime d'un vol : sept tamarins lions dorés, dix ouistitis argentés et deux tortues sont dérobés. Pour fêter les 35 ans du parc, le président de la République, François Hollande, y fait une visite le 11 septembre avec la présence des ministres de la Santé, Marisol Touraine, et de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, et y prononce un discours. Une nouvelle tigresse blanche, Asha, arrive du parc des Félins pour remplacer Chili, récemment décédée, et former ainsi le troisième couple reproducteur du parc, avec le mâle Sherkan.

En 2016, après une demande d'ouverture d'un delphinarium à la ministre de l’Écologie Ségolène Royal, rendue publique lors d'un débat au Sénat, le 7 février 2016, mais abandonné le 11 à la suite de la contestation de visiteurs et des associations opposés à la captivité des cétacés , le zoo se dote en mars d'un marais africain. Les visiteurs peuvent y voir deux, puis trois, hippopotames amphibies, cohabitant avec des oiseaux africains, dans une infrastructure avec vision subaquatique et couverte d'un filet. Ils ont pour voisins des nyalas et des potamochères roux. Le zoo a également présenté deux spécimens d'alligators d'Amérique albinos, au sein de la serre tropicale des gorilles et des lamantins. Plus tard, en juin, le parc construit une nouvelle installation pour les macaques à queue de lion, dix fois plus grande, près des enclos des dromadaires et des watusis.

En 2017, une nouvelle clinique vétérinaire est inaugurée le 20 mars, d'une superficie de 1400 m2, elle comporte notamment un scanner, un bloc de chirurgie, une salle de réveil et un laboratoire d’analyse médicale. En avril, le parc ouvre un nouvel espace africain, La Terre des Lions. Il présente des lions d'Afrique, mais aussi des lycaons, des suricates et des rats-taupes nus (uniques en France). Sont prévus une troisième plaine pour les éléphants d'Afrique afin d'accueillir quatre nouvelles femelles, ainsi qu'un point de restauration, construit autour d'un arbre centenaire, avec vue sur les trois plaines.

En 2016, la collection du zoo est riche de 3 000 mammifères, oiseaux et reptiles.

Le zoo possède aujourd'hui plusieurs serres (ornithologique, australienne, tropicale), un vivarium, une piscine à otaries et une mini-ferme. Un spectacle d'otaries et de rapaces en vol libre se déroule tous les jours de mars à novembre.

Serre des grands singes et vivarium

Il s'agit du plus ancien complexe tropical créé au ZooParc de Beauval. En 1992, la première des serres de Beauval sort de terre. Elle accueille des grands singes tels que les chimpanzés, les orangs-outans de Bornéo et les gibbons (hybrides), leur laissant libre accès à deux îles extérieures de 2 000 m2 bordant la serre de part et d'autre.

En 2017, les loges intérieures des chimpanzés et orangs outans sont entièrement réaménagés, celles des orangs outans, dans le style "temple de jungle", celles des chimpanzés dans le style "forêt d'Afrique équatoriale".

Cette serre héberge également divers ouistitis, tamarins et sakis, et les reptiles du vivarium.

Le vivarium inauguré en 1993, a entièrement été remis à neuf en 2004. Les 400 m2 d'installations ont été élaborés pour le bien-être des reptiles, dans une ambiance tropicale proche des jungles d'Amérique du Sud et d'Asie, ainsi que des déserts d'Afrique et d'Amérique.

Serre des oiseaux

Plus de 1 500 oiseaux du monde entier colorent les allées du ZooParc de Beauval depuis la mise en place de la grande serre en 1994. On y trouve loriquets, tangaras, merles métalliques, colious, ibis rouges, goura couronné, colombes diamant, calaos rhinocéros de Java, toucans, paresseux, cerfs souris et tatous. En 2016, la serre accueille des touracos géants et des coqs de roche du Pérou.

Serre tropicale des gorilles et des lamantins

Ce complexe tropical inauguré en 1997 entretient une chaleur humide où se développent bananiers, lianes, et fleurs exotiques sur 2 500 m2 et 13 mètres de hauteur. Dans un bassin sont présentés des lamantins des Caraïbes, des tortues d'eau et des gros poissons d'eau douce sud-américains (arapaïmas et pacus). Y sont également présentés d'autres animaux propres à ce milieu : ouistitis et iguanes verts.

Des animaux ouest-africains y sont aussi présentés : les gorilles des plaines de l'ouest et les singes patas. Les gorilles ont accès à une île extérieure de 2 000 m2 jouxtant la serre.

Un deuxième enclos dédié aux gorilles (groupe de mâles) existe hors de cette installation, entre les chimpanzés et les pélicans.

Plaine africaine

Une plaine de trois hectares a été construite en 1999 afin d'héberger plus d'une soixantaine d'individus répartis en une dizaine d'espèces herbivores différentes : springboks, marabouts, oies d’Égypte, hippotragues noirs, girafes de Rothschild et girafes réticulées, rhinocéros blancs, zèbres, gnous et autruches.

Bassin des otaries

Le bassin des otaries existe depuis 1995, mais il a été rénové en 2015 avec l'ajout d'un toboggan et d'un plongeoir. Cette même année, le zoo a présenté un nouveau spectacle avec des jeunes otaries, intitulé L'Odyssée des lions de mer.

Serre australasienne

La serre australasienne permet de découvrir depuis 2002 la faune et la flore typique de cette écozone de l'Océanie : entre la forêt d'eucalyptus et le décor océanique sont hébergées des espèces telles que les kangourous arboricoles de Matschie et de Goodfellow, les koalas, plusieurs espèces d'iguanes des Fidji, les écureuils arboricoles de Prévost et les agames barbus.

On y trouve aussi des aquariums avec des poissons multicolores des récifs coralliens d'Australie, des anémones, des oursins, des poissons-clowns, des hippocampes, des poissons chirurgien, etc.

Plaine panoramique des éléphants

D'une surface totale de cinq hectares, les éléphants d'Afrique disposent d'un enclos d'environ 5 hectare divisé en deux plaines et de deux bâtiments : un bâtiment de plus de 1500 m² pour les femelles et leurs éventuels petits, et une maison pour le mâle éléphant, non visible du public. Conçue en 2003, elle se compose de 3 hectare de parc en herbe, 2 hectares sableux et un bassin de 4 mètres de profondeur permettant d'immerger totalement les animaux. En août 2012, le parc a vu naître un premier éléphanteau, un mâle prénommé Rungwe. En 2017 le Zooparc accueil 4 nouvelles femelles et aménage pour l'occasion une nouvelle plaine d'environ 1 hectare avec bassin.

Dans la maison des éléphants sont présentés des mangoustes naines du sud et des macroscélides à oreilles courtes (arrivés en 2017).

Plaine asiatique

En 2010, pour ses 30 ans, le ZooParc a créé une plaine asiatique de 2,5 hectares, avec une passerelle en bois sur pilotis et une cascade glissant sur les rochers, et hébergeant une petite dizaine d'espèces : tapir de Malaisie, rhinocéros indiens, muntjacs, grues à cou blanc, cerfs axis, antilopes cervicapres, nilgauts, et chats pêcheurs.

Sur les hauteurs de Chine

Ce domaine de 3 hectares, consacré à la Chine, est parsemé d'éléments décoratifs typiques de ce pays. La faune qui le peuple, à savoir les takins, les panthères des neiges, les pandas roux, les langurs d'Hanuman et les aigles de mer de Steller, en est tout aussi typique. Depuis 2012, le domaine accueille enfin un couple de pandas géants, après six ans de négociation.

Théâtre de plein air

Ce théâtre en plein air sert de décor au spectacle d'oiseaux en vol libre, inauguré en 2014. Au cœur d’un théâtre de verdure, environ 500 oiseaux évoluent au-dessus des spectateurs, rassemblés dans un hémicycle de 3 000 places. Chouettes, grues, pélicans, cigognes, ibis et marabouts se joignent au ballet aérien des rapaces. Cet ensemble d’oiseaux accueille en 2016 de nouvelles espèces : amazones, cacatoès et aras.

Extension africaine

En 2016, le zoo investit près de 7 millions d'euros dans la construction de La réserve des Hippopotames ; sur plus d'un hectare est recréé un marais africain avec pas moins de 150 oiseaux, un groupe de potamochères roux et des nyalas.

Cascade, baobabs, plage, le tout surmonté d'un filet de 26 mètres de haut, forment le décor de la femelle Kiwi et du mâle Kvido, arrivés en mars, et rejoint par une autre femelle, Bolinhas, en octobre. Les hippopotames amphibies sont présentés dans un grand bassin agrémenté d'une vision subaquatique de 44 mètres, dont 22 mètres d'un seul tenant. Afin de permettre une observation la meilleure qui soit pour les visiteurs, leur bassin est filtré par une pompe permettant une filtration de l'eau très rapide, de sorte à la garder propre en permanence. Les hippopotames du zoo sont arrivés dans le cadre du programme d'élevage européen EEP, le parc espère donc une reproduction de ces mammifères.

En 2017 ouvre La Terre des lions dans une extension de 1 hectare à côté des hippopotames. Cette nouveauté comprend un enclos pour lions d’Afrique de 5250 m², que les visiteurs peuvent découvrir par de nombreux points de vue dont un tunnel traversant l'enclos. A côté des lions a été aménagé un enclos pour suricates adjacent à un enclos de 1450 m² pour lycaons. Cette nouvelle zone comprend aussi une aire de jeux et un point de restauration (Le Serengeti). Elle accueille également des rats-taupes nus (uniques en France), et divers reptiles (pythons d'Angola, cordyles du Mozambique, Fouettes queues ornés...)